Cette étude rétrospective a porté sur 23 cas de chiens et chats pour lesquels un diagnostic de perforation gastro-duodénale spontanée (PGD) a été porté.
Le taux de survie était de 63% pour les chiens et 14% pour les chats. Les chiens Rottweiler de moins de 5 ans étaient sur-représentés.
Des signes de saignements gastro-intestinaux ont été fréquemment mis en évidence chez les chiens, mais pas chez les chats.
Peu de chiens ont été présentés en état de choc, et dans ces cas le rapport avec une PGD n`a pas été clairement établi.
En fait, l`évolution d`une lésion d`ulcération vers une PGD n`a pas beaucoup modifié le tableau clinique trouvé chez la majorité des patients de cette étude.
La plupart des PGD étaient associés à des signes histo-pathologiques de péritonite subaiguë ou chronique au moment du diagnostic.
Cette observation suggère que les méthodes diagnostiques employées manquaient de sensibilité pour la détection précoce de lésions perforantes, et que les tableaux sévères d`abdomen aigu suite à une PGD ne seraient pas aussi banaux qu`on le pensait.
Source: Laura E. Hinton, Mary A. McLoughlin, Susan E. Johnson, Steven E. Weisbrode (2002): Spontaneous Gastroduodenal Perforation in 16 Dogs and Seven Cats (1982–1999). In: Journal of the American Animal Hospital Association 38:176-187 (2002)
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